« Il y a le titre de mon film sur cette photo, c'est fou ! »
J'ai reçu ce message de la part de mon ancienne cliente Florence Baruch après avoir partagé, sur Instagram, ma participation à l'atelier d'écriture animé par la journaliste et auteure Géraldine Dormoy lundi soir.
Durant cette soirée, nous avons écrit dix minutes en mode flot de pensées. Médusée de nous avoir vues écrire instantanément, Géraldine nous demande comment nous nous sentons après l'exercice. En mode pop corn, les mots fusent, tour à tour, nous citons nos ressentis, faisant parfois écho à celui des autres.
J'ai dit « contentée », mais j'aurais pu aussi dire « à ma place », l'ayant d'ailleurs inscrit dans mon carnet. Car oui, j'ai eu un sentiment incroyable ce soir-là… Entre voir Géraldine s'accomplir faisant miroir à mes propres envies, ma présence improbable face à elle et le souvenir de mes soirées blogs de l'époque.
Géraldine a l'habitude d'organiser des ateliers en ligne mais c'était la première fois qu'elle en tenait un en physique. Elle nous a alors avoué qu'elle était un peu intimidée. Cela m'a renvoyé au fait que je n'avais aucun souci pour donner des cours depuis 9 ans maintenant, mais que j'avais très peur de lancer mes propres ateliers sur zoom.
Je suis aussi admirative de la façon dont elle prépare ses ateliers avec le cœur, demandant parfois l'avis à son mari, là où je n'ai parfois pas idée du déroulement précis de certains de mes cours quelques minutes avant. Cela m'a parfois apporté du stress, du mal à expliquer de manière conventionnelle les exercices donnés à mes étudiants mais ma capacité d'adaptation avec ce qui est vivant sur le moment est imparable.
Je mesure ma chance d'être à cet atelier gratuit et je l'entends dire ces mots, ou en tout cas quelque chose qui s'en rapproche fortement :
« Je suis persuadée que si tout le monde utilisait le flot de pensées, il y aurait moins de dépression. »
Je suis séchée, car une de mes convictions lorsque je parle de mon mon activité « Tu peux être qui tu veux », c'est que si tout le monde était aligné, faisait ce qu'il/elle aime et ce en quoi il ou elle est bon, le monde irait mieux.
J'ai soudain eu besoin de calculer, comment j'étais arrivée là, sur ce pouf rose chez Sézane, avec un magnifique carnet offert écrit AMOUR en lettres majuscules. Il y a quelques semaines encore, je sous-entendais avoir voté blanc pour le deuxième tour des présidentielles, refusant d'accorder mon vote à la peste ou le choléra, j'avais alors mis dans l'urne un bulletin « amour » fabriqué pour l'occasion.
En plus, Géraldine est apparue dans un podcast de Rose, artiste que j'ai moi-même interviewée à plusieurs reprises et suivi pendant plus de 10 ans...
Devant autant de synchronicités, je suis saisie et je me demande quelle était la probabilité pour que je me retrouve ici alors que j'habite 50% du temps en Dordogne. Je remonte le fil : Aurélie Moulin m'avait conseillé son atelier sur les newsletters, discussion eue grâce au fait qu'on est toutes les deux dans la communauté d'Eliott Meunier, que j'ai connu grâce à un évènement organisé par Killian Talin, connu grâce à un évènement où il avait invité Thomas Burbidge, connu grâce à une publicité Facebook.
Wait, whaaaaat ? Ma présence ici était donc hautement improbable ! Et pourtant… S'il y a bien une chose que j'ai comprise ces derniers temps, c'est que la vie se fout des probabilités !
Alors voilà, j'entends Géraldine dire et faire ce qui l'anime pour un monde meilleur, comme la lightworker que j'aimerais incarner en donnant mes cours, organisant mes futurs ateliers…
Tout comme Florence Baruch l'est aussi en réalisant son film qui permettra de se mettre à la place des hypersensibles grâce à des effets sensoriels à 360 degrés.
Œuvrant toutes pour un monde meilleur, pour le monde d'après qui est déjà là. Le meilleur reste à venir. Nous avons le droit, le devoir même, d'être optimiste.
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Quelle divine surprise ! Merci Amandine, je n'ai pas de mots pour dire à quel point ta lettre me remplit de joie.